31 mai 2010

Top 10 des phrases inutiles (voire même blessantes) quand ça ne va pas !

10. Dis-toi que la vie est belle
9.Tu t’en fais pour rien
8.Oui mais moi blablablabla (C’est comme moi quand blablabla)
7.Vis ta vie
6.Un de perdu 10 de retrouvés
5.Tu t'en fais pour rien
4.Pense pas à ça
3.Je te l’avais dit
2.Ça va aller
1.Prends pas ça de même

Dans le doute vaut probablement mieux s’abstenir ou simplement avouer qu’on ne sait pas quoi dire…

p.s merci à ma précieuse coach de langues pour la collaboration

29 mai 2010

Du fantasme à la réalité

Qui n’a jamais fantasmé sur un musicien ? Sur un chanteur de band ? Qui ne s’est jamais imaginé terminer la soirée avec ledit musicien et profiter de son énergie si envoutante ? Hum… l’idée de tester l’efficacité des ces suggestifs mouvements de bassin, de goûter à ces lèvres si invitantes. On attraperait en hâte un taxi dès le spectacle terminé pour se jeter un sur l’autre arrivé à destination. Quelle nuit torride ce serait !

Et pourtant, il faut avoir fréquenté un musicien pour savoir que la réalité est loin d’être aussi excitante. Lorsque le spectacle (qu’on a vu plus d’une fois et qui ne nous emballe pas tant que ça) se termine (enfin !!!), le charmant musicien placote et flirt plus ou moins subtilement avec une horde de groupie qui se meurt de terminer la soirée avec lui. Puis, il ramasse nonchalamment ses instruments et roule des kilomètres de fil pendant que sa blonde du moment essai de ne pas s’endormir sur le bord du comptoir. Lorsqu’il daigne lui faire signe, c’est pour lui donner sa guitare, signifiant ainsi son désir d’obtenir son aide. Et hop c’est un départ, descend le matériel, enfourne le tout dans l’auto, salue les copains… Ouf enfin en route pour la maison… Enfin ? Non, pas encore. Le craquant musicien a faim, trop stressé avant le show il n’a pu avaler aucune bouchée. Super, il profite de ce moment sans nom dans un stand à pizza pour vous commenter en long et en large chaque moment du show et pour déverser son fiel sur les autres membres du band qui étaient tellement poches … zzz… Toujours souriante et pleine d’espoir, l’élue du moment garde le sourire et espère toujours un rapprochement charnel digne de ce nom.

Arrivée à la maison, l’infiniment patiente demoiselle, aide une fois de plus au déménagement d’instruments de musiques et de matériels de toutes sortes. En talon haut dans un escalier typiquement montréalais, elle risque sa vie dans l’espoir d’une nuit à la hauteur de ses attentes. Une fois l’auto stationnée, le musicien convoité s’approche langoureusement… le temps d’un minuscule baiser et lui chuchote à l’oreille : « je vais prendre ma douche, ça sera pas long. » Des siècles plus tard, la courageuse qui a réussi à ne pas s’endormir, voit enfin poindre l’espoir à l’horizon lorsqu’elle entend la porte de la salle de bain s’ouvrir. Il va surement sortir en serviette ou mieux… et…. Mais non, le si désirable musicien est en pantalon de jogging et entreprend de se sécher les cheveux…



Ça aurait pu être pire, elle aurait pu choisir le batteur…

26 mai 2010

C'est tout ?

On a tellement cherché: beau-grand-fort, intelligent, compréhensif, près de ses émotions. Capable de nous confronter, de nous endurer. Qui sonde l’âme humaine avec facilité, qui possède l’aptitude de décortiquer chaque moments, d’en tirer des leçons, des beaux moments. Un impulsif, un contrôlant, un superficiel, un terre à terre ennuyant, un artiste, un narcissique, un trop occupé, un trop disponible. On a fait le tour et multiplié les listes de critères. On a imploré l’univers, prié Dieu et supplié ses amies. On a réfléchit en profondeur, plongé dans les abysses de son soi profond, viré de tous les bords possibles son inconscient à la recherche de la caractéristique magique qui indiquerait CELUI qui saurait nous rendre heureuse.

Puis, après avoir lâché prise, après avoir été plus loin que la désillusion, en être revenue et s’être positionné dans une solitude confortable, c’est maintenant qu’il se pointe. Passionné, léger, présent. Point. La simplicité sur deux pattes. L’envie d’être là, la capacité d’identifier le besoin et de le combler sans demander l’avis de l’être aimée, sans exiger ni même attendre de remerciements, doucement, gratuitement, simplement. Le réflexe de respirer, de laisser la vie suivre son cour, de laisser les choses se mettre en place d’elles-mêmes.

Se pourrait-il qu’on ait, pendant toutes ses années cherché trop loin ? Où est-ce plutôt qu’on n’était pas prête à bénéficier de cette douce présence ? Peu importe la réponse. Ces questions ne sont même plus intéressantes. Tout ce qui compte désormais, c’est de profiter de chaque seconde, de chaque moment, simplement. Sans analyse intellectuelle, sans interprétations poussées. Juste apprécier et c’est déjà énorme !

11 mai 2010

Un nouveau blogue...

Pssiitt, les parents... pis les autres aussi.. c'est par là, mon nouveau blogue. Plus professionnel, qui souhaite aider les parents à guider leurs enfants dans les dédales de la sexualité mais aussi à se questionner sur la leur...

5 mai 2010

Tout Inclus

Certaines histoires ont tout en commun avec les vacances dans un Tout inclus. Le soleil, la chaleur, la moiteur de la peau. … Le calme, la sensation enivrante de ne plus totalement habiter sa propre vie. Le doux bonheur de se faire bercer par des vibrations de plaisirs incessantes. On en arrive même à aimer/oublier le faux vernis qui scelle tout ça. On profite de l’emballage en rêvant d’un hypothétique intérieur.

Mais après un certain temps, on se rend compte que le glaçage flotte. Qu’aucun gâteau n’est dessous, qu’aucun plat de résistance n’est au menu. Que rien de nourrissant ne pointe à l’horizon. C’est à ce moment que le mal de cœur s’installe pour y rester. De léger et intermittent au début, il prend de plus en plus de place, jusqu’à l’occuper entièrement. Peu à peu, les sens se saturent de ces plaisirs superficiels, peu à peu ils s’aperçoivent du manque de perspective de la situation. Ils s’accrochent bien sûr un peu, on ne quitte pas la mer, la chaleur et l’oisiveté sans regrets. Mais en émergeant, on réalise que sans racines, les ailes perdent de leur charme. Encore plus, si le partenaire de voyage a autant d’introspection qu’un poisson rouge et est persuadé de sa profondeur extrême.

On fait nos valises à regret et on s’arrache à ce faux éden en se promettant de garder bien vivantes toutes les transformations suscitées par ce séjour sur un nuage en glaçage.