Plusieurs aspects peuvent nous séduire. Souvent oubliée, la voix en est un incontournable. Je garde en souvenir des extraits de nos conversations, que je repasse pour en savourer les intonations. Des phrases toutes simples, banales même, que je me répète pour savourer la rondeur, la souplesse et l'inclinaison de cette voix qui me donne l'impression de se moduler particulièrement pour mieux toucher mon coeur. Cette voix qui sonne à mes oreilles comme la plus douce des mélodies, même si l'homme à laquelle elle appartient, est loin d'être un musicien. De la même façon qu'un regard ou une caresse peut nous porter, ces souvenirs auditifs adoucissent les journées plus difficiles.
23 septembre 2012
Cette voix
10 septembre 2012
La rentrée
9 septembre 2012
Le fil
13 août 2012
Je sais pas bon
À la seconde où vous vous êtes embrassés, vous auriez souhaité qu’il vous raconte en détail, chaque pensée vous concernant, qui a traversé son esprit, à partir du moment où il vous a aperçu. Vous auriez aussi voulu savoir, ce qu’il voulait, ce qu’il attendait de vous. Ce qui allait vous arriver.
Et si on acceptait de ne pas savoir ??
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12 août 2012
La trahison
Alors que, depuis des semaines, on casse les oreilles à qui veut bien
l’entendre qu’il est "tellement" et que c’est "si différent",
et qu’on a "incroyablement hâte" à la prochaine rencontre et blabla bla. Il arrive souvent
qu’on trébuche et qu’on tombe ( ou qu’on se jette, c’est selon) dans les bras
et sur les lèvres d’un autre homme. Cet événement reste souvent un secret bien
gardé, mais il suffit d’être attentif et de bien écouter les récits des amies
pour se rendre compte de sa fréquence.
Sabotage ? Manifestation de notre incapacité à choisir le bonheur.
Peut-être.
9 août 2012
Moment présent
Pour mon amie F... comme suite à notre discussion...
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18 juillet 2012
Les grands espaces
Pour certaines personnes, le monde comporte deux catégories. Une
où on retrouve des êtres humains extraordinaires mais confrontant de par leur
magnificence et une où on retrouve les gens plates et inintéressants. Inutile
de préciser que les relations interpersonnelles sont un combat de tous les
instants. Les relations amoureuses passionnées et déchirantes. Avec le temps et
beaucoup d’introspection, il est possible de transformer ce rapport à l’autre
et d’adoucir les interactions.
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19 juin 2012
Le divan rouge
Quand je l’ai mis au chemin, je n’ai pas pu
m’empêcher de penser à TOI. Des milliers d’images sont remontées. Nos premières
soirées passées à écouter un nombre déraisonnable d’épisodes d’une série télé.
Un plan que je t’avais proposé en espérant que ça me donnerait l’espace
nécessaire pour apprivoiser mes démons et te laisser conquérir mon coeur, tout
en m’assurant un minimum
d’engagement. Chacun à notre extrémité, je me souviens m’être demandé si tu me
désirais, alors que l’avenir allait nous prouver que oui. Tellement oui. J’ai
repensé aux soirées suivantes passées à regarder beaucoup de débuts d’épisodes,
à essayer de se rappeler, rendu au générique, à quel moment exactement on
s’était empêtré dans les vêtements de l’autre. Je me suis aussi, évidement,
souvenu de ces étreintes spontanées, interrompues par les pleurs des enfants
encore si jeunes.
Puis je me suis arrêté à ce dernier moment passé au salon. Ce moment si fragile où je t’ai avoué avoir fait le deuil de faire le deuil. Où nous nous sommes lentement engagé vers le chemin de la guérison. Où j’ai senti que notre histoire arrivait à la fin d’un chapitre et que j’avais maintenant de la place pour un nouveau divan que je pourrais remplir de souvenirs heureux.
5 juin 2012
Il suffirait de presque rien
Peut-être 10 ou plutôt 15 années de moins... et pourtant ce qui nous unit est réel. Une force qui nous pousse l'un vers l'autre. Pas une attirance habituelle, pas celle qui pourrait nous pousser à former un couple, bien qu'au premier coup d'oeil on puisse s'y méprendre. Non, quelque chose de différent, de grand, de beau. Qui nous pose un défi gigantesque, celui de lui faire une place, de créer un espace pour le faire exister. Malgré les obstacles, grâce aux obstacles.
Nous ne nous embrasserons pas, même si l'idée nous effleurera. Je savourerai tes câlins maladroits d'homme-adolescent. Tu m'écouteras émerveillé, te parler de la vie, de l'amour. Je ferai une exception et j'accepterai docilement d'être ta muse. Puisque c'est dans l'ordre des choses que je t'inspire, que je te guide.
Complices, nous nous inspirerons et multiplierons les moments de bonheur. Je serai ravi de rencontrer ton amoureuse et bercerai probablement tes enfants. Tu épieras d'un oeil suspicieux mais approbateur les hommes qui partageront des morceaux de ma vie.
Et c'est ainsi que nous multiplierons les bonheurs, que nous les nourrirons de notre amour hors de l'ordinaire.
Pour le valeureux idéaliste ;o)
3 juin 2012
Les toiles d'araignées
La vie nous offre de beaux cadeaux. Entre autres, un déjeuner au petit matin avec LUI. Une minuscule heure volée à nos horaires hyperchargées, coinçée entre un entrainement matinal et les obligations professionnelles. Un moment de quotidien, un flottement endormi interrompu de douces et légères discussions. Le simple bonheur de commencer la journée ensemble.
En roulant vers le travail, le visage baigné par le soleil, une idée s'installe lentement. Malgré notre passé chaotique et les déchirements nombreux, on arrive maintenant à exister dans un espace paisible. Un peu comme si on était en train de faire le ménage dans notre histoire et qu'on enlevait peu à peu les toiles d'araignées. Jamais un ménage du printemps n'aura fait naître un aussi beau sourire, ni permis de passer une journée avec le coeur aussi léger.
29 mai 2012
La comète
Il arrive à l'occasion qu'une comète croise notre trajectoire. Volante et lumineuse, la comète peut se présenter sous la forme d'un être humain. Un être flamboyant à l'énergie vibrante auprès duquel, étonnement, on ressent un vide sensoriel rassurant, où pour une fois, on ne se sent pas en danger, où on ne se sent pas envahi. Sa présence fait naître l'envie de se dépasser, d'être meilleure. Pas pour lui plaire, plutôt pour voir dans son reflet, dans ses yeux, une vision satisfaisante de soi-même.
Le passage de la comète est de courte durée. Le temps de rallumer la flamme qui s’était éteinte, d’insuffler une nouvelle ouverture au cœur, de saupoudrer un peu de joie de vivre et elle disparait, poursuivant son inaccessible étoile. Sourire aux lèvres on reste là, reconnaissante envers l'univers qui nous aura permis de partager pour un moment, la route de cet être insaisissable. Malgré qu'on ait tant souhaité le toucher, le serrer contre soi ou simplement l’effleurer du bout des doigts, on garde le cœur ouvert, prête à profiter de ce que la vie nous réserve de beau.
Merci, juste merci à toi. Namaste (de ta lumière à ma lumière)
18 mai 2012
La crise
20 avril 2012
Le célibat : l'envers de la médaille
Plusieurs personnes glorifient le célibat. C'est tellement merveilleux de pouvoir faire des choix uniquement pour soi, de décider ce qu'on va manger, quelle émissions de télé on va regarder, de n'attendre après personne pour réaliser des projets. En plus, si on a pris soin de se constituer un réseau d'ami(e)s précieux, qu'est-ce qui manque hein ?
En fait, ce qui manque, c'est une présence quotidienne, par défaut. Quelqu'un qui se demande qu'est-ce qu'on mange pour souper, si on a passé une bonne journée, si on a envie d'aller au Costco dimanche... euh... non quand même ;o) Quelqu'un qui est là les soirs où, de retour du travail on n'a ni envie de rester seule, ni envie de se motiver pour faire quelque chose, sortir. Quelqu'un qui peut nous faire un câlin quand on a l'impression que notre société prend un bien mauvais tournant ou quand la famille s'effondre.
Les amitiés sont infiniment précieuses, rien ne peut les égaler. Mais les ami(e)s ont une vie à eux. Ils ne sont pas toujours disponibles ni pour partager ces banals moments ni pour les crises. Ils sont occupés à être dans leur vie. Celle qu'ils ont crée avec leur amoureux ou avec leur famille. Et on ne peut que se réjouir de leur bonheur.
Et c'est ainsi qu'on se retrouve seule le soir, à pleurer sur le sort du monde et à essayer de se faire accroire que des ami(e)s c'est bien mieux que la famille ou qu'un amoureux.
11 avril 2012
Le prince charmant
On condame actuellement la quête au prince charmant. Il faut grandir, être raisonnable et oublier pour toujours l'idée qu'un jour, un homme rendra notre vie plus belle, plus riche. Les femmes qui s'entêtent dans cette quête sont perçues comme des fillettes refusant de grandir. Pourtant, on a tous dans notre entourage au moins un couple inspirant. Et des couples désespérants... Du coup, rêver fait partie de la solution. En souhaitant ardemment rencontrer un être extraordinaire, on se donne la chance de vivre quelque chose de grand, de beau, de simple et on s'évite bien des histoires décevantes.
L'erreur qu'on fait ne se situe pas dans le fait de cultiver l'espoir mais dans le choix des critères. Tout ce qui a trait à l'apparence physique, au revenu, à l'occupation, aux hobby relève fort probablement du critère superflu. C'est de ces critères que l'on doit arriver à se débarrasser, pas du rêve de vivre une relation à la hauteur de nos aspirations. Non, personne ne pourra du jour au lendemain faire de notre vie un conte de fée. Mais il existe quelqu'un dans l'univers capable d'embellir le quotidien.
Ouvrir notre coeur et laisser les gens qui nous entourent nous faire sentir notre valeur et notre unicité, fait certainement partie des possibles chemins à suivre. Réfléchir réalistement et honnêtement à nos critères aussi. Et si on se pratiquait ensemble ? Un homme authentique, clair, ouvert, respectueux, fonceur, en mouvement, amoureux, capable de poser des gestes simplement et de les assumer, qui touche le coeur sans envahir, qui arrive à poser sur vous un regard qui fait sentir femme. Quoi d'autres? Commençons avec ça pour voir...;o)
Merci à K. La collègue pour l'inspiration.
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17 janvier 2012
Amnésie
J’ai effacé tous tes courriels. Sans les relire. Ça me permet de magnifier notre histoire, de me complaire dans une mer de possibilités toutes aussi absurdes les unes que les autres. J’ai effacé tous tes courriels. Je peux réinventer leur contenu et baigner dans un mélange de mots rêvés et réels sans pouvoir dissocier le vrai du faux. J’ai effacé tes courriels, c’est plus facile d’oublier le désistement inattendu, les mots vides, la lâcheté. J’ai trié mes souvenirs. Je n’ai gardé que ceux qui me transportent. Tes mains serrant les miennes et ton ravissement face à mes soupirs spontanés, à mon cou qui s’inclinait automatiquement pour accueillir les baisers les plus fantastiques de l’univers. J’ai trié mes souvenirs, je m’accroche à la fluidité de nos échanges, à la facilité avec laquelle tu as gagné ma confiance pourtant profondément ébranlée, à la douceur avec laquelle tu as atteint mon cœur. J’ai trié mes souvenirs, j’ai jeté les hésitations, les doutes, la fuite. J’ai oublié que tout ça n’avait duré que 4 rencontres, 3 semaines et près de 25 courriels. Je peux maintenant m’enrouler dans cette histoire comme dans un linceul et déclarer à qui veut l’entendre que c’était la dernière chance que je donnais à l’amour.
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