Plusieurs personnes glorifient le célibat. C'est tellement merveilleux de pouvoir faire des choix uniquement pour soi, de décider ce qu'on va manger, quelle émissions de télé on va regarder, de n'attendre après personne pour réaliser des projets. En plus, si on a pris soin de se constituer un réseau d'ami(e)s précieux, qu'est-ce qui manque hein ?
En fait, ce qui manque, c'est une présence quotidienne, par défaut. Quelqu'un qui se demande qu'est-ce qu'on mange pour souper, si on a passé une bonne journée, si on a envie d'aller au Costco dimanche... euh... non quand même ;o) Quelqu'un qui est là les soirs où, de retour du travail on n'a ni envie de rester seule, ni envie de se motiver pour faire quelque chose, sortir. Quelqu'un qui peut nous faire un câlin quand on a l'impression que notre société prend un bien mauvais tournant ou quand la famille s'effondre.
Les amitiés sont infiniment précieuses, rien ne peut les égaler. Mais les ami(e)s ont une vie à eux. Ils ne sont pas toujours disponibles ni pour partager ces banals moments ni pour les crises. Ils sont occupés à être dans leur vie. Celle qu'ils ont crée avec leur amoureux ou avec leur famille. Et on ne peut que se réjouir de leur bonheur.
Et c'est ainsi qu'on se retrouve seule le soir, à pleurer sur le sort du monde et à essayer de se faire accroire que des ami(e)s c'est bien mieux que la famille ou qu'un amoureux.
20 avril 2012
Le célibat : l'envers de la médaille
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1 commentaire:
Il est clair que l'on glorifie le célibat quand on est en couple, et le couple quand on est célibatatnte!
;)
Je pense qu'on idéalise un peu les deux mondes.
Le plaisir de la solitude pour les uns et le plaisir de dormir en cuillère pour les autres...
...
Je pense à toi. Souvent!
à bientôt sur msn et j'espère aussi en vrai!!!!!
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