Étonnant comme la vie si chaotique peut
parfois installer un rythme et me remettre en ta présence systématiquement,
chaque année, pour le même événement. C’est avec beaucoup de calme et des
racines bien profondes que je t’ai retrouvé cette année. Contente de constater
que ta présence m’apaisait toujours autant, amusée de voir que notre complicité
était bien vivante, touchée de voir nos enfants ne pas se quitter de la soirée.
Bien ancrée dans le moment présent, j’ai pu savourer chaque seconde de ton
agréable présence, simplement, sans me laisser emporter par des scénarios
improbables, sans chavirer devant l’absurdité de la situation. J’ai pu
apprécier chaque regard, sans tenter de les provoquer, sans ressentir l’envie
irrépressible de t’attirer vers moi, même si je sais que tout ça dormait
quelque part entre nous deux.
Reste au petit matin, le défi de ne pas souhaiter qu’on puisse un jour multiplier les agréables rencontres, peu importe
le cadre, peu importe la façon dont pourrait exister à l’avenir ce fil que
j’affectionne tant. Reste malgré tout, au matin, le souhait sincère que tu
trouves la paix, peu importe qu’il y ait ou non, dans cette paix, de la place
pour notre lien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire