Si on se fie à la croyance populaire, l’amour
est l’ultime quête. Une fois qu’on l’a trouvé, le bonheur suit inévitablement.
Que souhaiter de plus, que de rencontrer un être qui fait battre notre coeur, qui
habite sous notre peau, qui se cache dans chaque pensée, bref, qui comble notre
vie ?
Se pourrait-il que pour certaines personnes
l’amour soit comme un mauvais sort. Que loin de les rendre heureux, l’amour les
tire vers le bas, siphonne leur énergie, compromette leur santé mentale.
Peut-on imaginer que loin de les rendre heureux, la rencontre d’un être extraordinaire
vienne mettre en lumière leur fragilité et les ramène inévitablement au bas de
la pente qu’ils montent avec peine entre chaque histoire ? Comme si un
amour simple, léger et lumineux n’était pas à leur portée ? Que le seul scénario
possible une fois leur coeur touché soit un irrépressible vertige qui les brise
inévitablement ?
1 commentaire:
Comme cette idée est triste!
Aussi triste que de penser que de rencontrer l'être qui fait battre notre coeur, va nous sauver de nous-même ou de situations qu'on essaie de fuir...
Et si on avait trop d'attentes sur l'être aimé et l'amour lui-même?
Si à force d'y penser, de le conceptualiser, de l'idéaliser, on en déformait l'essence et son sens?
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