Alors que, depuis des semaines, on casse les oreilles à qui veut bien
l’entendre qu’il est "tellement" et que c’est "si différent",
et qu’on a "incroyablement hâte" à la prochaine rencontre et blabla bla. Il arrive souvent
qu’on trébuche et qu’on tombe ( ou qu’on se jette, c’est selon) dans les bras
et sur les lèvres d’un autre homme. Cet événement reste souvent un secret bien
gardé, mais il suffit d’être attentif et de bien écouter les récits des amies
pour se rendre compte de sa fréquence.
Sabotage ? Manifestation de notre incapacité à choisir le bonheur.
Peut-être.
Mais :
Peut-être s’agit-il d’une façon de fermer une
histoire, pour offrir encore plus d’espace au nouveau venu si prometteur. Ou
une occasion de réfléchir à notre désir réel de fermer cette histoire.
Peut-être est-ce une maladroite tentative de
se protéger d’un échec potentiel, de se faire croire (ou encore valider) que
nous ne sommes pas totalement plongée dans cette histoire.
Peut-être pour ressentir la culpabilité et
pouvoir plus facilement et naturellement être fidèle lorsque la relation sera
officielle.
Peut-être pour s’assurer que si nous faisons
le choix de nous engager dans une relation sérieuse ce sera par choix véritable
et non pas par dépit ou par un désir plus grand que la réalité d’être en
relation. Un peu comme si l’univers nous offrait un comparatif.
Reste que cet événement n’arrive certainement
pas pour rien, et que le défi réside dans la capacité à comprendre ce que cette
expérience cherche à nous apprendre. Ce qui ne nous empêche en rien de profiter
du sourire béat que cette rencontre impromptue nous procure.
C’est donc avec beaucoup de curiosité, mais un
regard différent, qu’on aborde la rencontre suivante. Et ce n’est pas
nécessairement plus mal.
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