Tout le monde (ou presque) est (généralement) d’accord (même moi). Souvent, il faut faire ce qu’il faut.
Pourtant, vient un moment où loin de nous rendre heureux, léger, comblé etc . Faire ce qu’il faut fait démesurément mal. Ces gestes si simples, supposés ouvrir la voie vers le bonheur, sont autant de déchirures douloureuses. Couper le fil qui unit notre destinée à cet irremplaçable sorcier devrait (éventuellement) être libérateur. Pourtant, chaque seconde qui s’écoule, creuse un peu plus le cratère béant qui grandit dans notre cœur depuis qu’on a mis fin à cette histoire qui ne menait nulle part.
Ne pas pathétiquement LE rappeler pour se consoler, devrait nous soulager et créer du coup, l’espace nécessaire pour (enfin) vivre une relation saine et quotidienne. Pourtant, pas une journée ne passe sans que l’idée que c’est la seule personne qu’on laisserait approcher, ne traverse notre esprit troublé.
Apprivoiser la solitude, faire ce qui nous plait, profiter de ce temps qui n’appartient qu’à nous devrait nous permettre d’atteindre des sommets de bien-être solitaire. Ainsi que de remettre entre les mains du destin, l’espoir de partager un jour notre quotidien. Pourtant, plus on passe de temps seule, plus on plonge dans la solitude ; plus on questionne la pertinence de se relier aux autres et plus le vide nous aspire, nous retient dans son pathétique confort. Permettant au néant qui s'installe dans notre ventre, de poursuivre son expansion sans fin.
Pourquoi on le fait alors ? Parce qu’à douleur contre douleur, celle-ci a au moins le mérite de faire taire les ami(e)s cheerleaders et de rassurer les autres, qui croient tous et toutes profondément en nous, à notre capacité à (enfin) faire les bons choix et à être heureux.
30 juillet 2011
Faire ce qu'il faut (prise 2)
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