19 août 2010

Le vide

Il est parfois nécessaire de laisser le vide prendre la place qui lui revient. Espérant ainsi qu’il sera un jour comblé par un vrai plein. Pas par une illusion qu’on voudrait réelle. En comblant artificiellement le vide, on court le risque qu’il demeure hanté par des rêves impossibles au lieu d’y voir s’installer un quotidien réel. Il est parfois impératif de renoncer à cette épaule si apaisante parce qu’on veut pouvoir, un jour, se lover entre deux épaules et se sentir chez soi peu importe les tempêtes.

Malgré la douleur et le vertige qui s’installent, vient un moment où on a la certitude que la nature a horreur du vide et que si on lui offre notre cœur béant, elle finira bien par le combler d’un amour plus grand que nature.

1 commentaire:

Unknown a dit…

La nature a horreur du vide... et adore ce que tu écris.
Ça me manquait te lire toi !
:-)