26 septembre 2008

Pas le goût

Pas le goût de Lui accorder le même traitement qu’à Charmant et qu’au Merveilleux. Pas le goût de porter mon attention, sur ses défauts, sur ce qui me déplait, me tombe sur les nerfs. Pas le goût de me convaincre que ce n’est pas le bon pour moi. Pas le goût de chasser le désir d'enfant qui s'était réinstallé.Pas le goût de ne pas voir qu’il est beau, qu’il est là, qu’il m'écoute, qu’il se préoccupe de moi, qu'avec lui je me sens belle et magnifique, même poquée, malade et débordée, que j'existe dans ses yeux, qu’il se réjouit de mes bonheurs, qu’il sent terriblement bon, qu’on se comprend quand on se parle, qu’on a des activités communes, des valeurs semblables, qu’il accorde de l'importance à mon point de vue, que le désir entre nous est palpable. Qu’il m'aime peu importe mon état physique et mental, qu’il me trouve fabuleusement complexe, qu’il s'entend bien avec mes enfants. Qu’il est brillant, vivant, intense, en mouvement.

Pas le goût d’amplifier les zones d’ombres pour atténuer la lumière, pas le goût d’accepter que ma vie ne prendra pas le chemin de ses bras, pas le goût de chasser l’espoir. Et pourtant, dorénavant ce sera la seule façon de survivre à cette peine.

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