17 janvier 2010

Ici et maintenant

Est-ce possible qu’une fois la mort absolue d’une partie de nous complétée, un nouveau moi amoureux naisse et remplace sublimement l’ancien moi blessé et cicatrisé ? Ou est-ce que cet état de félicité est plutôt du au fait que la connexion ne se rend plus au cœur, trop atrophié par les douleurs passées? Difficile à dire. Pourtant, peu importe l’explication, cet état favorise l’ancrage total et absolu dans le moment présent. Un état où les questions et les peurs brillent par leur absence, où tout ce qui compte est de maximiser le bien-être et le plaisir disponible dans cet instant présent si engagé.

Est-ce la peur qui persiste à faire planer l’inévitable rupture et qui oblige à arrimer dans le présent chaque élan, chaque sensation, chaque soubresaut du cœur ? Où est-ce une sagesse naissante qui arrive à point ?

Nouveau moi amoureux ou cœur déconnecté pour cause de surutilisation , l’avenir se chargera bien de répondre à cette existentielle question. Mais pour l’instant, dans l’absence d’attentes et de questions, une seule avenue s’ouvre devant : profiter un maximum de ce moment de béatitude.

4 commentaires:

monique a dit…

très beau Ge ...j'aime bien ta dernière phrase profiter de ce moment de béatitude......
J'adore te lire et je suis certaine que tu rejoins beaucoup d'entre nous, les femmes qui se donnent trop et reçoivent peu...
Monique xxxx

Anonyme a dit…

C'est très touchant de savoir que je rejoins les autres. Merci

Unknown a dit…

J'aime quand tu vas bien et ce que tu en écris est aussi bon que lorsque tu te tirailles avec les méandres des relations amoureuses...
Comme quoi, l'amour donne de beaux textes aussi dans la joie et la bonne humeur et l'abondance.
Pas juste dans le manque...
Ça donne la foi !

Moi a dit…

Il n’y a rien de plus déplaisant que d’être dans un état d’attente et de questionnement...

Je te souhaite le chemin de la sagesse... Garni de purs plaisirs!!