21 octobre 2010

Ça va aller

Le pire en vieillissant c’est qu’on sait maintenant qu’on se remet de chaque peine d’amour, aussi souffrante soit-elle. On sait qu’on retombera en amour encore et encore et qu’on se déchirera à nouveau, pour ensuite se recoudre et replonger…

Lors de notre première déchirure, on a pensé mourir. Mais on avait aussi (au moins) la certitude que plus jamais, on allait aimer. Cette désolante constatation avait définitivement quelque chose de rassurant…

Pas surprenant alors qu’on se réfugie maintenant dans le souvenir de notre dernière histoire d’amour, avec l’énergie du désespoir. S’accrocher à une vieille peine d’amour devient, dès lors, une façon de se protéger. Parce que cette douleur-là, on la connaît.

1 commentaire:

Unknown a dit…

On a beau la connaître, trouves-tu qu'on ne l'aime pas assez pour penser qu'on va la revivre et revivre encore quand on tombe encore en amour !?
On se dit : "cette fois-ci... Ce sera différent"...
Et on espère, et on travaille et on se lance à corps perdu.
Et on aime ça !
xx