5 juin 2012

Il suffirait de presque rien

Peut-être 10 ou plutôt 15 années de moins... et pourtant ce qui nous unit est réel. Une force qui nous pousse l'un vers l'autre. Pas une attirance habituelle, pas celle qui pourrait nous pousser à former un couple, bien qu'au premier coup d'oeil on puisse s'y méprendre. Non, quelque chose de différent, de grand, de beau. Qui nous pose un défi gigantesque, celui de lui faire une place, de créer un espace pour le faire exister. Malgré les obstacles, grâce aux obstacles.

Nous ne nous embrasserons pas, même si l'idée nous effleurera. Je savourerai tes câlins maladroits d'homme-adolescent. Tu m'écouteras émerveillé, te parler de la vie, de l'amour. Je ferai une exception et j'accepterai docilement d'être ta muse. Puisque c'est dans l'ordre des choses que je t'inspire, que je te guide.

Complices, nous nous inspirerons et multiplierons les moments de bonheur. Je serai ravi de rencontrer ton amoureuse et bercerai probablement tes enfants. Tu épieras d'un oeil suspicieux mais approbateur les hommes qui partageront des morceaux de ma vie.

Et c'est ainsi que nous multiplierons les bonheurs, que nous les nourrirons de notre amour hors de l'ordinaire.

Pour le valeureux idéaliste ;o)

1 commentaire:

Unknown a dit…

J'ai la chanson d'Aznavour dans la tête depuis que j'ai lu ton texte il y a quelques jours déjà.
...
;-)
Je t'en tiens donc personnellement responsable!
hihi.
Je me rappelle à quel point à cet âge, j'aurais aimé avoir un mentor plus âgé, pour m'aider à voir plus loin, à canaliser même certaines ardeurs.
Probablement que les hommes sont différents de nous, car il est apparu très clairement que ça ne viendrait pas sans le sexe.
Je trouve ce jeune homme bien chanceux, d'avoir un guide tel que toi.