4 juin 2008

Pleurer

Laisser s’écouler les soubresauts de vulnérabilité. Pour une première fois, ne pas enfouir la peine sous des torrents de colère, ne pas laisser déferler des ouragans de rage qui ne servent en fait qu’à camoufler la tristesse, qu’à sauver des apparences trompeuses. Laisser les yeux se remplir de chaudes larmes témoignant aux yeux de tous, la profondeur des sentiments. Laisser l’égo de côté et assumer que dans les bras de cet homme on aurait voulu se déposer la tête, rendre les armes. Pleurer et être submergée de fierté, sentir enfin l’humanité émerger. Laisser la peine couler dans les veines et sentir enfin la vie traverser son corps. Accueillir chaque nouvelle sensation et enfin, sentir son cœur s’ouvrir.

2 commentaires:

Moi a dit…

Je suis contente que tu fasses de ta peine une expérience positive. C'est vrai que la colère sert plutôt à cacher notre fragilité.

Anonyme a dit…

En même temps la colère a aussi sa place. Le défi c'est de doser tout ça.Je pourrais faire un texte sur la colère... maintenant que je suis de retour.