17 décembre 2007

Éloge de la clarté

À ma plus grande fan, mon volcan préféré…

En ces veilles de Noël faisons un vœux : que la lumière soit !

Il est malheureusement dans nos traditions de laisser le flou s’installer, comme si on était plus à l’aise dans le brouillard, comme si ne pas affronter la réalité nous rendait plus confortable. Au contraire, il est beaucoup plus simple de gérer ses attentes et de prendre des décisions quand les choses sont claires.

Prenez un exemple au hasard… disons...les relations amoureuses !

Au lieu de simplement exprimer à l’autre qu’on n’a pas envie de le voir, qu’on préfère faire autre chose de ce temps qui est devant nous, on laisse vaguement sous-entendre qu’on pense qu’on est occupé. On s’évertu à détourner la vérité pour éviter d’assumer ce qu’on est, pour ne pas blesser l’autre, pour se garder des portes de sorties. Pourquoi alors ne pas être clair : « je ne sais pas ce que je veux, tu m’attires, j’ai envie d’en profiter ». Voilà qui est honnête et qui permet de respecter véritablement l’autre. Ainsi au premier accrochage les bases sont claires et ça évite de se sentir coupable.

Même chose dans le cas inverse, au lieu de se situer dans l’attente, postée à côté de l’autre avec des grands yeux remplis d’amour et de désir, pourquoi ne pas simplement dire : « tu me plais, j’ai envie d’explorer où notre histoire peut nous mener » Pourquoi ne pas faire comme si on était des adultes. Idem lors d’une rencontre fortuite avec Charmant le disparu, au lieu de lancer avec désinvolture un traditionnel « ça va? » pourquoi ne pas risquer un délicat « tu me manques.»

Bien sûr, la peur d’être jugée continue de nous hanter comme à l’époque de la cour d’école Pourtant tout ce qu’on est a le droit d’exister et la meilleur façon de lui donner une existence c’est de mettre des mots dessus. Comme le disais si bien Wittgenstein : « les limites de mon langage sont les limites de mon monde ».

Soyons clairs, être clair ne protège de rien, ni de la peine ni des situations désagréable où le malaise s’installe. Mais au moins, on aura l’impression de vivre la même histoire que l’autre.

2 commentaires:

Moi a dit…

J'ai fait l'expérience de ce genre de relation ou il n'y avait pas de game dans la relation. Elle a été la belle de ma vie, la plus simple surtout celle ou j'ai enfin eu la chance d'apprécier tous les petits moments réellement pour ce qu'il était. :)

Anonyme a dit…

Encore faut-il réellement savoir ce que l'on veut! Mais l'énoncer à chaque moment comme on le ressent(parce que évidemment, ce que l'on veut peut changer), c'est effectivement un bon départ pour tenter de vivre la même histoire que l'autre.