Fou comme en un si court instant ton odeur s’imprègne sur mes joues, sur mes lèvres. Comme en si peu de temps mes narines ne respirent rien d’autre que ton effluve et que tes lèvres semblent se poser éternellement sur ma peau. Fou, comme en quelques secondes mes mains prennent le temps de toucher ton ventre, tes cuisses. Comme mes yeux enregistrent des images de ton corps, de ton sourire, de ton regard. Fou comme ce peu de temps est suffisant pour faire résonner en moi des milliers de réminiscences. Fou comme mon cœur réussit à s’absenter instantanément. Fou comme dans un moment si flou et irréel, ces images et sensations se fixent profondément.
Fou comme l’entièreté de mon être portera ces souvenirs jusqu’au prochain moment de grâce.
12 septembre 2007
Court instant
Contes: Élans
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